Le 13 mars dernier, le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, en collaboration avec son homologue des Finances, Doudou Fwamba Likunde Libotayi, a signé un arrêté interministériel marquant le début de la mise en œuvre du Régime Commercial Simplifié (RECOS) aux frontières de la République Démocratique du Congo (RDC). Ce dispositif vise à faciliter les échanges commerciaux entre la RDC et ses pays voisins membres de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (CEAE).
Un Contexte Économique Évolutif
Les acteurs économiques saluent cette initiative. D’après une étude récente, près de 70 % des entreprises interrogées dans les zones frontalières ont exprimé des besoins urgents en matière de simplification des formalités douanières.
Les Objectifs du Régime
Facilitation des Échanges
Le RECOS a pour but principal de réduire le temps de passage aux frontières, ce qui pourrait diminuer considérablement les coûts d’importation et d’exportation. Avec ce nouveau système, la RDC entend renforcer sa compétitivité régionale et contribuer à l’intégration économique de l’Afrique de l’Est.
Conformité et Transparence
En parallèle, l’État se fixe l’objectif d’améliorer la transparence et la conformité douanière. La mise en place de procédures allégées devrait permettre d’éviter les pratiques de corruption souvent associées à des processus douaniers longs et complexes.
Réactions et Perspectives
De plus, la mise en œuvre du RECOS nécessitera des investissements dans les infrastructures douanières et des formations pour le personnel, afin que la transition vers ce nouveau régime se fasse en douceur.
À Retenir
- Le RECOS a été institué pour simplifier les échanges commerciaux aux frontières de la RDC.
- L’initiative vise à réduire les coûts et le temps de passage aux douanes.
- Les entreprises frontalières espèrent une amélioration significative des échanges.
- Des investissements seront nécessaires pour assurer la mise en œuvre efficace du régime.
- Les experts appellent à la vigilance sur la transparence et la conformité des pratiques douanières.
Dans ce contexte de transformation des échanges, quels impacts le RECOS pourrait-il avoir sur le commerce local et régional ?